La 124e édition des Internationaux de France enrichit davantage ses participants avec une dotation globale de 56,352 millions d’euros, en hausse de 5,21% rapport à 2024. Les vainqueurs des tableaux masculin et féminin empocheront chacun 2,55 millions d’euros.
Une progression à chaque stade
Dès le premier tour, les joueurs qualifiés pour le tableau principal touchent 78 000 euros, soit 5 000 euros de plus qu’en 2024. Les gains augmentent ensuite exponentiellement : un huitième de finaliste reçoit 265 000 euros, presque le double du tour précédent.
Les finalistes ne sont pas en reste avec 1,275 million d’euros, tandis que les champions repartent avec 2,55 millions d’euros chacun, une hausse de 150 000 euros rapport à l’an dernier.
Des écarts persistants entre disciplines
Le double reste nettement moins valorisé que le simple. Une paire victorieuse se partage 590 000 euros, soit près de dix fois moins que le vainqueur du simple. En double mixte, les dotations s’échelonnent de 5 000 à 122 000 euros.
Le tennis fauteuil voit ses primes progresser de 3%. En simple, les joueurs gagnent entre 8 750 et 63 900 euros selon leur parcours. En double, les équipes se partagent de 5 150 à 21 650 euros.
Comparaison avec les autres Grands Chelems
Roland-Garros propose la dotation globale la moins élevée des quatre tournois majeurs. L’US Open reste le plus généreux avec 65,94 millions d’euros en 2024. Paradoxalement, le Grand Chelem parisien récompense mieux ses vainqueurs que l’Open d’Australie, qui a versé 2,1 millions d’euros à ses champions en 2025.
Une évolution spectaculaire en dix ans
La dotation totale a doublé depuis 2015, passant de 28 à 56,35 millions d’euros. Les qualifications illustrent particulièrement cette progression : une élimination au premier tour rapporte désormais 21 000 euros, contre 3 000 euros il y a dix ans.
Cette revalorisation répond aux revendications croissantes des joueurs, notamment portées la PTPA, qui dénonce les inégalités économiques du circuit professionnel.