Un passager a survécu à l’accident d’un Boeing 787-8 d’Air India qui s’est écrasé près d’Ahmedabad jeudi, faisant au moins 241 victimes. Les secours poursuivent leurs recherches dans une zone résidentielle.
Une tragédie aérienne aux proportions dramatiques
Le vol AI171 d’Air India reliant Ahmedabad à Londres s’est brutalement interrompu jeudi 12 juin dans la matinée. Le Boeing 787-8 Dreamliner transportait 242 personnes lorsqu’il s’est écrasé à proximité de l’aéroport d’Ahmedabad, métropole du nord-ouest de l’Inde.
L’accident s’est produit au décollage selon les premières informations, l’appareil chutant dans une zone habitée. À bord se trouvaient 169 ressortissants indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et 1 Canadien, tous partis pour ce qui devait être un vol de routine vers la capitale britannique.
Un survivant miraculeusement épargné
Au milieu de cette tragédie, une lueur d’espoir émerge des décombres. Le commissaire de police d’Ahmedabad, GS Malik, a confirmé la découverte d’un survivant au siège 11A. Ramesh Vishwakarma, selon les médias locaux, a été hospitalisé et reste sous surveillance médicale.
« La police a trouvé un survivant au siège 11A. Il a été hospitalisé et est sous traitement », a déclaré le responsable policier à l’agence de presse ANI. Cette survie relève du miracle compte tenu de la violence de l’impact et de l’incendie qui s’est déclaré.
Des opérations de secours complexes
Les équipes de secours travaillent sans relâche sur le site du crash depuis l’accident. Les sauveteurs ont déjà récupéré 204 corps selon l’AFP, un bilan qui pourrait encore s’alourdir. L’avion s’étant écrasé dans un quartier résidentiel, les autorités craignent également des victimes parmi la population civile.
Les opérations se révèlent particulièrement délicates en raison de l’embrasement de l’appareil et des dégâts causés aux habitations environnantes. Les enquêteurs devront déterminer les causes exactes de cet accident qui endeuille l’aviation civile indienne.
La survie du passager Ramesh Vishwakarma constitue un élément inhabituel dans ce type d’accident. Placé à l’avant de l’appareil, sa position ne correspondait pas aux zones traditionnellement considérées comme les plus sûres lors d’un crash aérien.
Cette tragédie rappelle la vulnérabilité du transport aérien et soulève des questions sur les procédures de sécurité lors des phases de décollage, moments statistiquement les plus risqués d’un vol commercial.