Les médicaments anti-obésité comme Ozempic, Wegovy et Mounjaro connaissent un succès grandissant en France. Ces traitements, administrés injection hebdomadaire, permettent une perte de poids moyenne de 15 à 20%.
Le mécanisme d’action de ces médicaments repose sur la libération d’insuline, entraînant une diminution de l’appétit et une augmentation de la sensation de satiété. Actuellement, leur prescription reste limitée aux patients souffrant d’obésité sévère.
« Nous recevons de plus en plus de demandes depuis la mise sur le marché de ces traitements », témoigne Alexandre Rezakhany, pharmacien. Cette popularité croissante pousse l’Agence du médicament à envisager un élargissement des conditions de prescription.
Des dérives préoccupantes
Les médecins observent une multiplication des usages détournés de ces médicaments. Certains patients cherchent à obtenir ces traitements sans correspondre aux critères médicaux requis, créant des situations potentiellement dangereuses.
Le phénomène prend une ampleur particulière dans un pays où près d’une personne sur cinq est touchée l’obésité. Cette réalité sanitaire explique en partie l’attrait pour ces solutions médicamenteuses.
Une surveillance renforcée
Face à cette situation, les autorités sanitaires rappellent que ces traitements nécessitent un encadrement médical strict. Leur prescription doit s’inscrire dans une prise en charge globale de l’obésité, incluant suivi médical et modifications des habitudes de vie.
Les professionnels de santé appellent à la vigilance concernant ces médicaments qui, malgré leur efficacité démontrée, ne constituent pas une solution miracle et doivent être utilisés selon les recommandations établies.