Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a lancé vendredi un ultimatum au Hamas : accepter la proposition américaine de trêve ou faire face à l’anéantissement. Cette déclaration intervient après que le mouvement palestinien a émis des réserves sur le plan de cessez-le-feu proposé l’émissaire américain Steve Witkoff.
« Les meurtriers du Hamas doivent maintenant choisir : accepter les termes de ‘l’accord Witkoff’ pour la libération des otages, ou être anéantis », a déclaré Katz dans un communiqué officiel.
La tension diplomatique monte d’un cran
La situation se complique sur le plan diplomatique. Emmanuel Macron a appelé à « durcir la position collective » face au gouvernement de Benyamin Nétanyahou si aucune amélioration humanitaire n’est constatée « dans les prochaines heures et les prochains jours » à Gaza.
Cette déclaration a provoqué une vive réaction du ministère des Affaires étrangères israélien, qui accuse le président français de mener « une croisade contre l’État juif » et rejette catégoriquement l’existence d’un « blocus humanitaire » à Gaza.
Situation humanitaire critique
L’ONU tire la sonnette d’alarme sur la situation alimentaire dans l’enclave palestinienne. Selon Jens Laerke, porte-parole du bureau des affaires humanitaires, Gaza représente désormais « l’endroit le plus affamé au monde », avec 100% de sa population menacée la famine.
Cette alerte survient alors qu’un nouveau plan de distribution de l’aide humanitaire, proposé Israël et reposant sur une fondation privée, fait l’objet de critiques de la part de l’ONU et des ONG.
Sur le terrain, le dernier hôpital encore opérationnel dans le nord de Gaza a dû cesser ses activités suite à une demande d’évacuation de l’armée israélienne. Par ailleurs, des pillages organisés d’équipements médicaux et de fournitures humanitaires ont été signalés dans le centre de l’enclave.
