Face aux prévisions de circulation « extrêmement difficile » pour le pont de l’Ascension, Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière, lance un appel à la vigilance ce mercredi 28 mai.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, 3 190 personnes ont perdu la vie sur les routes françaises. Parmi ces victimes, un quart ne portait pas de ceinture de sécurité. La situation s’avère particulièrement préoccupante pour les enfants de 0 à 13 ans, où 20% des décès concernent des mineurs non attachés.
« Un choc à 50 km/h équivaut à une chute d’un immeuble de quatre étages », rappelle Florence Guillaume, soulignant la violence des impacts même à faible vitesse. Cette réalité méconnue du grand public renforce l’urgence d’une prise de conscience collective.
Une nouvelle campagne de sensibilisation débutera le 1er juin, à l’occasion de la Journée mondiale des parents. L’accent sera mis sur l’importance des automatismes : « On ne négocie pas avec la sécurité », martèle la déléguée interministérielle.
La vigilance concerne également les déplacements en autocar, où le port de la ceinture reste indispensable. Si les plus jeunes enfants suivent généralement cette règle, le réflexe tend à disparaître chez les plus âgés.
Pour ce week-end prolongé, les forces de l’ordre intensifieront leurs contrôles routiers, avec une attention particulière portée au respect du port de la ceinture. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie globale visant à réduire la mortalité sur les routes françaises.
